Ca va ?
Ca roule comme tu veux Billy Boy ?
Ouais je sais, on t'a pas trop filé de nouvelles en Février, mais ne t'inquiète pas … Nous ne t'avons pas oublié brave jeune* que tu es !
Parce que ouais, nous n'avons pas fait "que" jouer à touche touche**, on a profité de cet interlude hivernal pour digérer la sympathique lettre du conseil municipal nous accordant un soutien inconditionnel et indéfectible à hauteur de 0€ de subvention récompensant nos efforts d'activisme culturel ( bénévolement gratis depuis 2008 ) dans le cœur de ville de notre bien-aimée Béziers la Farouche.
Qu'à cela ne tienne nous avons connu des temps plus sombres qui n'ont jamais entamé notre détermination …
Façon comme le dit si bien le grand rockilosophe Jack Black : "T'ES PAS HARDCORE SI TU VIS PAS HAAARRRDCCCOOOREEEEEEEE !!!!!".
Alors quoi de mieux que d'embrayer directement sur …. ??!!!??
MORSE ( http://morse2.bandcamp.com ) !!!
Oui je te parle bien de ce groupe violent, bruyant et ultra-chaotique dont tu as pu voir les gesticulations à deux reprises durant les contre-férias*** qu'on te bricole chaque année.
Comment décrire la fulgurance sonore du quatuor montpelliérain ?
En 3 mots tout simplement : violence, haine et Jean-Barquerie****!!!
Je te laisse lire la chronique de Bil Nextclues sur leur LP pour éclairer ta lanterne :
"Certains groupes ont la faculté de dire en un rien de temps ce que d'autres formulent vaguement en dix disques (inter)minables. Morse est de cette race-là. Un premier album de 18 minutes et tout est sur la table. Un condensé de haine. Un déluge d'idées. Un chaos minutieusement organisé. Pas une seconde de répit.
Ce qui ne signifie pas non plus que Morse fait un sprint la tête dans le guidon, bourre que je bourre que je bourre, tue, pille, viole. Morse est essentiellement un groupe de hardcore, mais avec les écoutilles grandes ouvertes au sludge, au doom, au metal et au stoner. Tout ce qui fait mal est bienvenu à bord. Ralentissements, alourdissements, tassement des vertèbres, accélérations soudaines, enchaînements de plans qui en bouchent un coin, Morse nous fait la totale. Nous écrase et nous déchiquète, mais avec des sons qui sortent des sentiers battus : sans entrer dans les détails, certains riffs de guitare brûlent la peau - cette digression sur Polyestrous est une super trouvaille ! -, et chaque coup sur la caisse claire est un petit bonheur. Ce qui est fort, également, dans Beliefs Destroyer, c'est que lors de ce déchaînement discontinu de violence, Morse garde le groove dans son viseur. Que les mesures soient paires ou impaires, que Morse mise sur la vélocité ou la lourdeur, impossible de ne pas se désarticuler, de tournoyer. La perte de l'équilibre est garantie, personne ne finira debout. Autre bon point - puisque j'ai beau chercher, je ne trouve pas de faiblesse à cet album* - : les gueulantes du chanteur/cascadeur. Dans ce style de jeunes voyous à la production accrue de testostérone, on se retrouve régulièrement avec des beuglements incessants et unilatéraux, qui broutent vite les limites de notre patience. Ici, l'avaleur de micro ne fait pas que nous cracher à la gueule, la tête renversée, les pieds au plafond. Le placement du chant, en premier lieu, est un régal. Il n'empiète jamais sur la musique, ne tire jamais la couverture à soi. Le mec est là pour se faire plaisir - en se faisant du mal -, pour rajouter une tonne de dynamisme à une musique qui n'en manque déjà pas, pas pour exhiber des tatouages d'une laideur incommensurable. Juste des bleus et de cocards. Sur les passages plus malsains, il se permet même quelques phrases parlées, avec des dédoublements diaboliques, comme sur ce Guided By Evil absolument grandiose, qui me fait penser que ça fait longtemps que je n'ai pas posé un disque de Deadguy sur la platine.
Morse vient de déposer un gros morceau de viande fraîche sur la banquise.
Beliefs Destroyer est disponible depuis peu en lp (de courte durée), dans un vinyle gris tacheté de sang, si j'en crois les photos que j'ai vues, et il s'achète sur Head Records , puisque le boss de ce label de Villeveyrac et le bassiste de ce groupe de Montpellier ne font qu'une seule personne.
* valable aussi pour le visuel, cet animal est la description exacte de ce qu'on entend.
(-.. .. -..-/10)
{Bil}"
Et tu materas bien une paire de vidéos hein ?! ^^
Et maintenant mesdames, mesdemoiselles, messieurs, une tempête "d'applauses" pour les local "HXC" heroes de HOW IT WORKS ( http://howitworkshxc.bandcamp.com ) !!!!!!!!!!
Après un changement de line-up de 4 à 5, ils reviennent aux fondamentaux en repassant sur le classique quatuor : guitare, basse, batterie, chant et toujours dans la besace des reprises de pur HXC qui tachent et qui tabassent !
Serre bien tes baskets et remontent à fond tes socquettes parce que SOIA, H2O et autre The Exploited seront très certainement à l'honneur.
Et non, tu trompes jeune freluquet, je t'entends te dire : "Ouais aller super, un autre groupe de récitations à la coooon" ….
Mais sache que tu te fourres le doigt bien loin au fond de ton ffiii... OEIL !!!!!!!
Parce que ouais, les HIW vont assurément te latter les flottantes avec leurs compos qui n'ont rien à envier aux grands noms qu'ils t'auront interpréter avec Puissance et Gloire***** !!!!!!!!
Té, si leur coeur t'en dis tu as un peu de lumière à la télé :
Bisou caresse, n'oublie pas ton protège-dents et on se voit bientôt !
*Même si t'es vieux pour nous tu seras toujours un jeune loulou … Ouais ça fait un peu gnangnan mais ouais … On t'aime tu sais ...
**Quoi ?! Ba non ce n'est pas sale …!
***Oui mon grand, le FOUR YEAH FEST évidemment.
***Rapport au type qui lance son micro et lui-même un peu partout dans le public.
*****"Puissance et Gloire - Herbert Leonard ( 1985 )" Uè… J'ai réussi à te le caser dans le feutrer, paf !
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