Bon c'est l'hiver et on se fait quand même un peu chier ...
Alors quoi de mieux qu'un bon petit concert un brin foutraque avec une pointe de "jemembralisme" pour se dégourdir les zygomatiques et le fion ( quoi j'ai dit fion ? Maaahaaaaaa spa vrai ! )
Tu l'auras compris je parle bien-entendu d'un concert de rock !
Mais qui ferait rire tu vois, pas un de ces concerts où tu tires la gueule parce que c'est trop bat de tirer la gueule, tu vois ? Tu vois pas ? Ben alors viens voir et si tu vois tu sais pourquoi tu dois venir ... mais oui tu sais, c'est toujours gratuit pour toi, tu le sais ça, hein lapin !?
C'est pour ça que G(r)A(b)U(ge)ASSO t'as sorti un line-up résolument axé sous le signe du "LOL et du MDR", ouais nous aussi on parle comme les jeyks !
Mais, mais "cataclop cataclop voilà les Dalt..." et non voilà Apache & Le Qincho ( http://www.myspace.fr/apacheleqincho ).
Ce trio biterrois influencé par la Mano Negra, Pigalle ou encore les Garçons Bouchers vous changera assurément de ce qu'on a l'habitude de vous servir.
Ici point de larsens et de décibels outranciers, Apache et Le Qincho donne dans le pas chaloupé et la finesse des mots !
Ho mais qui voilà ?! Mais oui c'est bel est bien ce bon Seb Radix ( http://radixandthesebs.bandcamp.com ) !
Celui la même qui a officié dans feu THE RUBIKS et Kabu Ki Buddah ( peut-être toujours, je ne sais pas ... On s'en fout un peu non ? Aller ouais OSEB ! ), mais oui parfaitement ma petite dame !!!
Et bien sache que en plus d'être un fameux bassiste, doublé d'un chanteur pas dégueu' du tout, Mr Seb sait aussi très bien jouer du clavier avec son pied droit et de la grosse caisse avec son pied gauche ainsi que de pleins d'autres trucs avec ses appendices restants ( A POIL, A POIL !!! MAIS A POILLLLL !!! ).
Parce que oui, Seb & The Rhaa Dicks c'est aussi Seb "quijouetoutseul" et ça c'est formidable !
En plus et il faut bien le dire, on se fait rarement chier aux représentations de ce sémillant lyonnais, je dirais même plus on se marre fort et pour de vrai !
Et ce n'est quand même pas rien par les temps qui courent de se marrer comme une baleine ... ( oui ça rie une baleine, aller fait pas chi... ).
Tiens donc une paire de chroniques/reports de gaziers qui en connaissent un rayon en musique moderne :
"RADIX AND THE SEBS [K7]
ROCK'N'ROLL MASTURBATION RECORDS
2011
Seb Radix est un type qui jouait dans les Rubiks, qui joue encore, je pense, avec Kabu-ki Buddah lorsqu’il en trouve le temps. Qui est Président du fan-club français de Mike Watt, actionnaire principal de Rock’n’roll Masturbation Records, rédacteur en chef de Nouilles en salades et qui, chez lui, lorsqu’il s’emmerde, bricole, en slip, des petites chansons. Il les additionne pour les mettre ensuite sur des K7, format désuet qui colle parfaitement à sa musique. Lui dit faire de la pop cucu, et moi je trouve pas qu’elle soit à la praline.
Elles sont vraiment bien, ses chansons au yaourt. Elles sonnent parfois comme un trip hippie qui tourne au vinaigre : Ray Davis qui aurait passé trop de temps à fainéanter sous le soleil du Village Green ? Bien sûr, la comparaison est disproportionnée, mais entre une donovanerie et une dylanerie, Seb Radix place une punk-song-crawlée du nom de Johnny Weismuller ou raconte des histoires sur les Descendents et All. Quoi qu’il fasse, qu’il s’excite tout seul dans sa piscine ou qu’il nous calme avec un harmonica et un clavier en plastique, Seb Radix, c’est plus fort que lui, ne peut s’empêcher de nous rappeler à chaque instant qu’il a été élevé au NoMeansNo. Il a en lui ce sens de la mélodie assez rare, cette forme d’humour qui te fait comprendre que « t’as vu, je m’amuse, ce que je fais, c’est pas sérieux, mais c’est quand même rudement bien branlé, tu trouves pas ? ». Sans trop se forcer, on peut même carrément retrouver là-dedans quelques titres qui n’auraient pas dénoté sur
un album des Showbusiness Giants de Tom Holliston.
La face 2 de cette cassette se transforme en Radix In Da Mix, une mixtape, ou Seb qui assure l’after en faisant tourner quelques-uns de ses 45 tours préférés. Ça va de Victims Family à Queen en passant par Lio. Ou de Pansy Division aux Stooges en faisant une halte par les Supporters de l’ASSE qui chantent Allez les Verts, pour ce qu’il doit falloir interpréter comme étant une blague de lyonnais. Le meilleur moment de ce set dj de haute volée restera immanquablement Where’s Captain Kirk? par Athletico Spizz. Cette cassette est livrée avec un download code qui permet à la fois d’économiser la bande magnétique et de découvrir des bonus : une reprise du I Don’t Care des Ramones et Oh Girl, une chanson d’amour qui sonne largement plus lo-fi/home-taping que tout le reste. Envoyez-moi 15 de vos précieux euros via paypal et je partage le lien. Ou alors commandez votre cassette pour 3 euros directement à vegas666_at_free.fr, vous le regretterez pas.
Il n’y a rien de tel qu’un 45 tours ou un single pour illuminer un été de merde. Celui-ci - qui n’est ni un 45 tours puisqu’il tourne en 33 ni un single puisqu’il comporte cinq titres - a pourtant bien failli rater son rendez-vous avec l’histoire parce que victime d’un nouveau moyen de téléportation quantique pas encore réellement au point : près de quatre mois pour parcourir les six kilomètres séparant l’antre de SEB & THE RHÂÂ DICKS des bureaux décentralisés de 666rpm/Heavy Metal,
qui dit mieux ? Bon, heureusement que l’attente en valait la peine mais maintenant que le disque est quasiment sold-out j’ai bien conscience qu’une nouvelle chronique, qui s’annonce indécemment dithyrambique, ne servira qu’à faire monter le prix de ce collector choice sur les sites d’enchères en ligne. Alors tant pis.
Ce Debut EP est le premier enregistrement en vrai de Seb & The Rhââ Dicks : le bonhomme n’avait jusqu’ici publié qu’une petite poignée de cassettes faites maison. Ici on retrouve certains des tubes incontournables du rock’n’roller le plus denté et sarcastique de Lyon et agglomération mais dans des versions électriques. Pas de trip guitare sèche/cymbale unijambiste/synthé à chaussette et voix de crooner mais un vrai trio composé donc de Seb Radix (chant, basse, compositions et leadership), Fred Nodoff (guitare) et Pedro De La Hoya (batterie), un all-stars band digne d’une éclipse totale du soleil.
Quoiqu’il en soit l’adage aussi stupide que réactionnaire qui stipule que si une chanson passe le cap de l’acoustique elle ne pourra qu’être bonne en version électrique se vérifie allégrement ici : Do You Wanna Live In Switzerland ?, Johnny Weissmuller, 35, Zob Scene et You’re My Milf convient à un je ne sais quoi de new wave baveuse,
de punk alterno, de hard rock FM - l’imitation de Brian Adams sur You’re My Milf est presque parfaite -, d’humour potache et de blagues régressives.
Un disque qui ne pourra que figurer en bonne place dans le juke-box familial, d’ailleurs le rond central est à l’ancienne et les plus perspicaces auront remarqué que celui de la face B est légèrement décalé comme si l’usine de pressage s’était trompée. Mais non, tout est normal sur cet EP ou plutôt si rien ne l’est c’est parce que c’est fait exprès. Maintenant, il se murmure que Seb & The Rhââ Dicks version power trio donnera enfin des concerts à la rentrée prochaine ..
Ce disque délicieux a été publié - sans coupon de téléchargement mp3 - par trois labels lyonnais : Echo Canyon, Pure Pain Sugar et Rock’n’roll Masturbation.
Trois titres sont par ailleurs en écoute sur la page bandcamp de Seb & The Rhââ Dicks.
"Report : Seb And The Rhââ Dicks, Danisco (For Beauty) et Vélooo aux Capucins - 08/11/2012
(...)
Evidemment ce n’est pas vraiment pour SEB & THE RHAA DICKS qui assure la première partie que je suis là, car le big band lyonnais à lui tout seul bien connu de la zob scene locale est malheureusement réduit à sa plus simple expression c'est-à-dire Seb Radix en personne, sa guitare, son synthé, son harmonica, ses deux pieds pour jouer de tout ça en même temps et ses blagues sur les hippies ; pas de formation en trio avec Fred Nodoff à la guitare et Pedro De La Hoya derrière la batterie, un trio qui a pourtant joué une semaine auparavant en première partie des Street Eaters mais je n’avais qu’à y être ...
Cependant le bonhomme est très en forme et au milieu de sa collection de hits catchy/pounque/folk/lo-fi glisse quelques bon mots et s’adonne à un festival d’humour qui
tord de rire la foule venue s’entasser dans la micro cave des Capucins. On rigole pendant les morceaux, on rigole entre les morceaux, on finit par en avoir mal au ventre, bref on passe un bon moment.
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Fonctionne mal sous Internet Explorer 5.5 et +, pas assez bien sur Firefox 9 et pour les autres navigateurs on a rien branlé alors bon courage.