J'espère que tout va bien parce que nous c'est la grande forme, le retour des beaux jours, tout ça, tout ça ...
Enfin bref, je vais te la faire rapide parce que je te l'annonce tout de go, dernière semaine d'Avril et première semaine de Mai = 2 concerts de rock à Béziers !
Oui tu as bien lu, à Béziers mon pti' ...
My Imaginary Loves ( http://myimaginaryloves.bandcamp.com ) n'est pas un groupe de black métal norvégien venu tabasser des boucs à coups de batte et boire du plomb en fusion, non ce n'est pas !
Tu l'auras sans doute compris, ce quatuor féminin de Toulouse fait plus dans le partage émotionnel à la sauce indie rock tirant vers la pop, que dans le défuntage caprin à la mode viking ^^
Si tu as aimé les premiers Sonic Youth et autres Blond Redhead, le son des toulousaines devraient assurément te combler !
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No Drum No Moog ( http://nodrumnomoog.bandcamp.com ) est comme son nom ne l'indique pas un trio clavier anal'o, batterie ( avec de la voix de-ci de-là ) tout droit venu de Metz !
Les trois mezzins distillent un rock fortement électronisé dans la droite ligne de Trans Am ou encore Marvin, avec un seul mot d'ordre : du groove, du groove, du groove et encore du groove.
Alors ouais, pense à mettre ton plus beau costard et chausser tes plus belles mocassins parce que le 25/04 au Nashville Pub c'est dancing contest sur le dancefloor, mais pompélhop gros haha !!! Oh que oui !
A noter qu'ils auront dans leurs bagages leur excellent premier LP : Monomur.
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Tu trouveras ci-dessous une paire de chroniques parlant de leur album :
Source : Mowno (octobre 2011)
"L’un vient de chez Drain Pump Booster, l’autre de Beeswax, deux formations dont on n’a jamais pu nier l’efficacité rythmique. Les deux ont aussi officié au sein d’Aghostino qui, dans le genre, n’a pas manqué non plus de marteler la tête plate du clou. Du coup, alors qu’ils se lançaient en duo pour défendre bien haut les couleurs de No Drum No Moog, on savait déjà plus ou moins à quoi s’attendre. Le plus, pour une musique qui allait certainement faire vriller quelques cervicales; le moins, parce que l’un s’est mis aux synthés pour l’occasion alors que l’instrument lui était inconnu.
Seulement, depuis 2008 que la batterie de Pierre Louis Guérard et le Moog de Olivier Culli défendent leur cause commune, les deux ont fait du chemin, ont sorti une première démo de cinq titres, et toquent maintenant à la porte d’un premier album qui, malgré la prise de risque, les fait se retrouver sans aucun complexe sur la grande photo de famille de la scène indie française. Évidemment, dès l’entame "MoshiMoshi", No Drum No Moog n’échappe pas au petit jeu des ressemblances, la faute notamment au Moog, le genre de synthé ayant largement contribué à l’éclosion de Marvin, et sur lequel les Montpelliérains ont la main mise en France depuis plusieurs années maintenant. Seulement, et du fait qu’il ne compte aucune guitare, "Monomur" contentera très certainement ceux qui reprocheraient aux suscités d’être trop rock et trop généreux dans l’effort.
En effet, pour cultiver sa différence, No Drum No Moog privilégie le groove ("Sabotage"), aère ses compositions pour qu’il soit plus évident encore, et saupoudre le tout de fines touches électro ("Nagashima"). Aussi, chose regrettable, le duo se montre malheureusement trop perfectionniste quand il pousse jusqu’à ajouter samples et chant à des compositions qui, à l’exception de "Self Control" fleurant bon l’Angleterre des nineties, se suffisaient déjà amplement d’elles-mêmes ("Don Benito 6 A.M.", "Toromacho", "Old Faces"). De légères fautes de goût, voire de "jeunesse", heureusement bien planquées derrière un évident désir de bien faire. Le même qui nous conforte dans l’idée que, malgré son line up étriqué, No Drum No Moog n’a pas encore tout dit.
(Matthieu Choquet)"
Source : Nextclues ( 2011 )
"Comme son nom l’indique, No Drum No Moog est un duo composé d’une batterie et d’un moog. Les deux ont auparavant officié dans Aghostino*, groupe messin qui m’en avait collé une belle avec Collarbones Full Of Cocoons. Dans Collarbones Full Of Cocoons, on pouvait déjà en entendre une lichette, du moog, et celui qui dans No Drum No Moog pousse les touches de cette saleté de clavier synthétique qui, mieux que n’importe quel autre instrument, fait illuminer les bûchers des Grands Inquisiteurs, se souvient que lors d’une interview, je leur avais demandé : Ce moog est vraiment très cool. Si je vous dis qu’il m’a fait penser à Brainiac à deux reprises, c’est un hasard ?
Peut-être pas, finalement, parce que l’avant-dernière piste de Monomur me remet sur la même voie, celle de la dé-évolution revue et corrigée par les défunts savants fous de l’Ohio, Brainiac. Old Faces, c’est le titre en question. Il est très bon et heureusement qu’il est précisé qu’il s’agit en fait d’une reprise de Sloy, car pour tout vous dire, je ne me souvenais absolument pas de l’original.
Ce qui est un peu plus ennuyeux, c’est que j’ai beau retourner ce Monomur dans tous les sens, c’est le seul des 10 morceaux de l’album qui m’emballe vraiment, ce qui fait effectivement un peu léger. Car pour le reste, No Drum No Moog reste coincé. Le cul entre deux chaises. Celle d’un Marvin - en forcément moins beau - qui aurait viré Fred, le guitariste élastique, et oublié de dégrossir l’influence Trans Am, et celle d’un Kraftwerk qui une fois humanisé perdrait quelque peu de son intérêt. C’est bien là tout le problème. Comme si No Drum No Moog avait du mal à assumer son parti pris de reléguer basse et guitare aux oubliettes. Le jeu se veut mécanique - bon batteur à la frappe droite et sèche -, mais ne parvient pas à être véritablement robotique. Le son est froid sans être glacial. L’esprit synth-wave** est effleuré, puis contourné. Parfois même, c’est vers une dance 80’s version New Order que No Drum No Moog se dirige, mais là encore, on attend encore la touche finale (du mélodica ?), comme si au mix avaient sauté quelques pistes importantes et qu’on se retrouvait avec un squelette qu’on préfèrerait voir habillé. Il manque vraiment des choses à ce Monomur. Peut-être parce que le nom complet du groupe devrait être No Drum No Moog No Bass No Guitar & Absolutely No Vocals (Nor Melodica) ?
Le disque n’est pas exclusivement instrumental, mais les voix se font trop rares, alors que sur un titre comme Nagashima, la répétition toute conne de courtes phrases suffit à donner une autre dimension. La folie, elle, est bel et bien absente, et même quand No Drum No Moog trouve le plan funky qui tue (Sabotage, n’est pas une reprise des Beastie Boys, celle-la je pense que je l’aurais reconnue du premier coup), il a bien du mal à passer la vitesse supérieure, pour aller droit vers un second degré kitsch et éviter que la course-poursuite se morde la queue. Les plans tournent bien, le jeu est serré, mais ça s’arrête là. La seule véritable réussite, c’est en définitive le morceau que j’aime le moins, Self Control, qui n’a pas peur de se tourner ouvertement vers l’électro-rappée, avec une invitée, au chant, qui dans son style rip-off de Peaches, le fait plutôt bien.
Dommage, car sur un morceau comme 1970 (n’est pas une reprise des Stooges, je le certifie, l’intro est d’ailleurs plus proche de celle du fabuleux Kids In America de la sublime Kim Wilde), on voit enfin débarquer quelques mélodies, des oscillations un peu moins convenues et un groove qui permettraient à ce No Drum No Moog de ne pas rester un peu trop sagement dans le peloton de tous ceux qui ont oublié que le futur des synthés s’est arrêté en 1983***.
* et aussi, pour l'un, dans Beeswax, nom qui me dit quelque chose à cause d’un split partagé avec Tantrum.
** je m’étais juré ne jamais employer ce terme grotesque après avoir déchiqueté de mes dents les trois pages consacrées à ce revival de merde dans le dernier Noise Mag. Raté !
*** et que, plus tôt, il y a heureusement eu quelques groupes pour s’en servir comme d’un instrument contendant. C’est pas les noms qui manquent : Suicide, The Stranglers, XTC période Barry Andrews, Silver Apples, Eno, Devo, The Screamers, Neu!, The Normal, Primitive Calculators, Chrome, The Residents, Throbbing Gristle, Jean-Michel Jarre (le maître à tous), et, surtout, les vrais pionniers : O.M.D.
(NO GRADE/10)
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Et comme d'habitude ...
Bisou caresse et on se voit bientôt !
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Fonctionne mal sous Internet Explorer 5.5 et +, pas assez bien sur Firefox 9 et pour les autres navigateurs on a rien branlé alors bon courage.